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Les placements pour préparer sa retraite

Pour bien préparer sa retraite, il faut anticiper les baisses de revenus du travail et les compenser par des revenus de l’épargne, sans alourdir la facture fiscale. Pour ce faire, il faut privilégier les placements retraite qui offrent des avantages fiscaux comme les produits d’épargne retraite, assurance vie ou des investissements immobiliers défiscalisants.

Depuis son lancement, le PER est devenu la pierre angulaire de la préparation de la retraite. Il a été conçu pour renforcer l’attrait des produits d’épargne retraite en proposant des contrats plus simples, plus homogènes et plus flexibles que les précédents.

Il existe trois types de PER :
– le PER individuel (Perin) est le successeur du plan d’épargne retraite populaire (Perp, accessible à tous) et du Madelin (dédié spécialement aux travailleurs non salariés tels que les artisans ou les indépendants).

– le PER collectif (Percol) a vocation à remplacer le Plan d’épargne pour la retraite collective (Perco). Il est souscrit par une entreprise et accessible à tous ses salariés. Il est alimenté par les dispositifs d’épargne salariale comme l’intéressement, la participation, l’abondement ou le compte-épargne temps (CET).

– et le PER catégoriel (Percat) qui se substitue au contrat Article 83. Également souscrit par une entreprise, ce plan-là n’est ouvert qu’à certaines catégories de salariés – souvent les hauts cadres – et est abondé par des versements obligatoires ou des transferts de fonds. Dans la fonction publique, le PER est appelé à remplacer le Prefon.

En principe, un PER ne peut pas être débloqué avant son départ en retraite sauf dans les cas suivants : invalidité, décès de l’époux, de l’épouse ou du partenaire de Pacs, surendettement, expiration des droits à l’allocation-chômage, liquidation judiciaire et achat d’une résidence principale (sous conditions).

En termes de support, ces placements à long terme peuvent prendre la forme de contrats d’assurance vie ou de comptes titres. Ils permettent de placer de l’argent dans des fonds en euros, sûrs mais peu rémunérateurs, ou dans des titres plus performants mais plus risqués comme les actions, via un support en unité des comptes.

Principal intérêt du PER : il donne accès à des avantages fiscaux. L’épargnant peut déduire les cotisations qu’il a versées sur son PER du revenu brut global entrant dans le calcul de son impôt sur le revenu, dans la limite de 10 % de ses revenus (32 908 euros en 2020). Il peut aussi choisir de choisir une imposition en sortie, au moment de la retraite.
La déduction offre le plus d’avantages aux personnes dont le taux marginal d’imposition est d’au moins 30 %.
En dehors des produits d’épargne retraite, il existe d’autres solutions pour se constituer des revenus complémentaires à la retraite avec des avantages fiscaux à la clé.

L’assurance-vie en est une. Le souscripteur du contrat peut opter pour un versement de son épargne sous forme de rente viagère ou de capital au moment de sa retraite. Pendant la durée du contrat, les intérêts générés ne sont pas taxés tant qu’aucun retrait n’a lieu. En cas de besoin de trésorerie, l’épargnant est libre de procéder à des rachats à tout moment.

Si ce rachat intervient dans les 8 premières années, les plus-values sont taxées. Si la sortie du contrat a lieu à l’échéance sous forme de rente, celle-ci est soumise à l’impôt sur le revenu pour une fraction de son montant en fonction de l’âge du rentier.

En cas de sortie en capital au moment de la retraite, et dès lors que le contrat a plus de 8 ans, les plus-values sont exonérées d’impôt dans la limite annuelle de 4 600 € (pour un célibataire) et de 9 200 € (pour un couple). À noter : les gains réalisés (intérêts et plus-values) attachés aux primes versées avant le 26 septembre 1997 sont exonérés d’impôt.

L’assurance-vie bénéficie par ailleurs d’une fiscalité avantageuse en cas de décès : exonération de droits de succession lorsque le bénéficiaire est le conjoint (ou un partenaire de pacs) de l’assuré, ou sous certaines conditions, ses frères et sœurs, abattements et taxation réduits pour les autres.

Investir dans l’immobilier locatif 

Autre moyen de préparer sa retraite tout en optimisant sa fiscalité : investir dans l’immobilier locatif en profitant de dispositifs de défiscalisation, tels que les lois Pinel (en zone tendue), Malraux (dans les centres-villes historiques), Censi-Bouvard (dans les résidences services neuves pour étudiants et personnes âgées), ou encore le statut du loueur de meublé non professionnel (LMNP) qui permet notamment de déduire les charges et amortissements des revenus locatifs.

Le mécanisme du déficit foncier peut être également mis à profit. Pour mémoire, il existe lorsque le montant des charges déductibles liées au bien immobilier acheté est supérieur à celui des revenus locatifs générés. Dans ce cas, il est possible d’imputer les intérêts d’emprunt sur les revenus fonciers (loyers). Les autres charges déductibles pourront être imputées, quant à elles, sur les autres revenus du contribuable (ses salaires par exemple), dans la limite de 10 700 € par an.
 

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